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L’heure de Lou

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LOUVoilà, c’est fait, vous pouvez rentrer dans vos foyers, le grand et intense moment de ces Ardentes, c’était ce samedi ! Avec son anglais un peu rauque, une pointe d’humour et beaucoup de simplicité, la fille de Jane Birkin et Jacques Doillon a offert un concert magique. De ceux qui redonnent la foi. En quoi ? Les jolies choses, l’amour, l’émotion, à vous de voir…

Ah, cet « I.C.U. » et son refrain qui hante… Quand on l’entend sur disque, en radio, en live, quand on ne l’entend plus et qu’il vous revient instantanément parce que vous lisez tout bêtement le titre de cette chanson quelque part. Ça avait déjà été le cas au Cirque Royal en mai dernier. Aux Ardentes aussi, on a vécu ce frisson qu’on n’oublie pas. Ce concert d’ensorceleuse, qu’on trouve forcément trop court, dont on revient avec une idée fixe : vite réécouter le disque. Et puis on se souvient que le CD est complètement usé à force d’écoutes.

Cette fille fait tout avec grâce. Y compris quand elle ose. Entamer un morceau à genoux sur un tempo de ballade, en festival, vous imaginez ? Face à elle, c’est le silence. La fascination peut-être, l’attente fébrile sûrement. Oui, elle fait tout avec grâce. Même reprendre, avec tambourin et guitare, une musique de pub pour des jeans. Ah… On me souffle dans l’oreillette qu’il s’agirait d’un groupe appelé The Clash. Bon, ben, souhaitons-leur de chambouler les cœurs comme Lou est en train de le faire, alors.

Redevenons sérieux. Sa voix rauque prend par instants des accents qui rappellent Nina Simone. « Devil or angel » ? Les deux, probablement. Elle requiert la participation des gens pour « Question and answers », elle l’obtient, bien sûr. Derrière moi, un papa danse avec sa petite fille dans les bras depuis quasiment le début du concert. Il n’y a pas un photographe qui passe qui ne s’arrête pas pour fixer l’instant.

Voilà ce qu’on voudrait : figer ces instants. Quand elle emprunte « I go to sleep » à Ray Davies et aux Pretenders, on se sent toujours comme un grand con d’ado transi. Qui va vite aller racheter un album. Des fois qu’il perdrait l’autre.

Didier Stiers
(Photo : René Breny)


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